RÉSIDENCE COLLECTIVE, ANNECY, FRANCE, 2 AU 13 SEPTEMBRE 2019







Une rencontre de recherche collective où chaque participant développe un ou plusieurs termes combinées ou expressions, associés ou en relation avec l’étude centrée de l’Ecole du non-travail. L’intention initiale c’été de développer un GLOSSAIRE: Les termes étranges ou inhabituels associés sont aussi les bienvenus. N'importe quelle langue ou discipline aussi.
À mode d’exemple, termes comment Neo-extractivismo, pure-time, time-management, dolce far niente, decroissance, effets secondaires, etc, qui sont déjà utilisées pour les participants, ont été mise en relation pendant le terme de la résidence.
Dans une dynamique collective, 11 personnes de différentes disciplines ont vécu cette période de résidence pour partager du temps et différents tipes des cadres pour voir ensemble comment nous vivons l'expérience de ne pas travailler dans nos vies, et comment l'art peut être un champ expérimental dans différentes disciplines pour fournir d'autres visions.
L'expérience a été très enrichissante pour nous tous. La principale motivation de cette résidence a été de nous trouver pour partager ces textes, les éditer, les jeter le cas échéant, pouvoir nous contredire, écrire d'autres personnes, etc., mais surtout pouvoir les expérimenter, soit en proposant des activités connexes, soit simplement en faisant connaissance un peu plus sur la vie des autres et être un peu "plus proche" de la subjectivité de l'autre ...
Sans agenda prédéfini pour ces jours, « nous prenons des moments selon le désir, nous voyions, sans pression qui veut être en vacances pour le faire, qui veut aussi philosopher ou danser, qui trouve tout cela ensemble mieux! »
En venant de différentes disciplines les textes et les visions partagées prenaient des formes différentes. Donc on a décidé de nommer cette édition comme NOTES POUR UN GLOSSAIRE, pour pouvoir éditer un univers plus subjectif d'usages et de coutumes sur le non-travail, comment un élément capable de montrer un ensemble d'opinions, de poèmes, de définitions, qui utilisent des mots, un langage, pour révolter certains moments du temps.
Cette publication marquerait un moment d'investigation de ce projet, qui continuera à se répandre, en prenant d'autres formes, peut-être plus insaisissables, ouvertes grâce à ces échanges


Pour l'édition, l'idée serait de pouvoir saisir ces croisements initiés lors des discussions et des activités partagées. Quelques exemples :
- la pratique artistique comme quelque chose d'insaisissable
- permaculture comme un moyen de faire le moins d’effort possible pour réaliser ce dont nous avons besoin - comment faire une pratique artistique depuis la décroissance
- staycation, sauver l'inattendu et le temps de faire une nouvelle liste du désir
- lignes de fuite : l'animalité contre la domestication
- quelles stratégies contre la
reconversion, l'extractivisme et le normativisme dans notre corps
- la pratique artistique du paradoxe qui coexiste avec les dichotomies modernes
- la flexibilité qui nous ont volé
- temps perdu, temps gagné
- buen vivir
- utopie du marche
- plagiat comment non-travail
- apparence du travail
- économie du sandwich
- la fin d’un monde
- l'urgence d'apprendre à ne pas travailler
- autres mots : tropiques, trance, hamac, alarme







 Participants à la résidence

-Cristian Ureña (Costa Rica) : danse, biologie.
-Eduardo Cruces (Chili): arts visuels, recherche, éducation.
-Guillermina Mongan (Argentina): performance, travaille collective, curatrice.
-Sabrina Fernandez (Suisse-Espagne): édition, arts visuels.
-Tali Serruya (France): théâtre, performance.
-Louise Mestrallet et Chris Valens (Belgique-France-Chili): recherche, travail collective. 
-Sara McLaren (Suisse) : danse, théâtre, travail collective.
-Sebastian Astorga (Chili) : poète, édition, recherche.
-Begoña Cuquejo (Suisse-Espagne) : danse, programmation.
-Patricio Gil Flood (Argentine) : recherche, édition, arts visuels, éducation. 








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